Quand le hip hop rencontre la musique africaine ça donne BALOJI

‘137 Avenue Kaniama’, le nouvel album de Baloji est un disque qui fait se rencontrer l’Europe et l’Afrique. C’est le disque d’un homme né en République Démocratique du Congo et qui a grandi en Belgique.

 

La musique de Baloji, cet « imaginaire à forfait illimité », est-elle, comme on semble le lui reprocher, « trop noire pour les blancs, trop blanche pour les noirs » (comme il le dit dans ‘La Dernière Pluie – Inconnu à Cette Adresse’) ? Qu’importe, elle est résolument hip-hop. Dans sa manière de mélanger les genres d’abord. Dans un bouillonnement parfois sensible, parfois furieux, Baloji arrange avec une autorité impressionnante son quatrième album.

 

Tous ses textes méritent qu’on les lise dans le livret du disque. Pour preuve, s’il en fallait, Baloji s’empare aussi de Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer,un roman de Dany Laferrière, pour en faire un refrain. C’est dans la chanson « Bipolaire – Les Noirs », un hymne dansant et malin contre les représentants du néo-colonialisme. En coin, c’est une dédicace à tous ceux qui « aiment visiter les pauvres loin de chez eux ».

 



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